Les villes face à la menace invisible de la pollution sonore
La note de veille stratégique "Les villes face à la menace invisible de la pollution sonore" explore les impacts de la pollution sonore dans les espaces publics urbains. Avec 2 milliards de personnes souffrant de déficience auditive d'ici 2050 et 12 000 décès prématurés par an en Europe liés au bruit, ce phénomène représente un enjeu majeur de santé publique. Les nuisances sonores, en ville, sont souvent sous-estimées et affectent la qualité de vie et la biodiversité, nécessitant des mesures réglementaires et des innovations pour les atténuer.
La pollution sonore : un enjeu de santé publique
La pollution sonore, définie comme tout bruit supérieur à 65 décibels, est reconnue comme la deuxième cause de morbidité en Europe, après la pollution atmosphérique. Elle provoque des troubles auditifs, perturbe le sommeil, affecte le système cardiovasculaire et génère un stress environnemental. En France, 65 % des citadins se déclarent gênés par le bruit, un chiffre qui monte à 80 % chez les Franciliens.
Des solutions innovantes pour réduire le bruit
Pour lutter contre la pollution sonore, des solutions variées sont mises en œuvre : la végétalisation des espaces publics, la réduction du trafic routier, l’aménagement de pistes cyclables, la promotion des véhicules électriques, et l’utilisation de matériaux absorbants. Des initiatives comme le "punishing signal" à Mumbai ou les barrières acoustiques sur les chantiers montrent que des réponses efficaces existent pour rendre les villes plus silencieuses et agréables à vivre.